Le patrimoine

 

Bâtiments remarquables


D’abord mairie-école (de garçons), la mairie (1872) a été agrandie et entièrement rénovée en 2006. La construction de l’église, néogothique, la plus vaste et plus haute du canton, n’a pas demandé moins de vingt-cinq ans pour être menée à son terme. Châteaux (privés) du Plessis (1857), des Métairies (1858) et des Rues Basses (début du xıxe siècle). Au lieu-dit France, une partie transformée du château fort du xıve siècle sert aujourd’hui de cadre à une ferme-auberge. Aux Douves, le manoir (privé) a servi de presbytère, jusqu’à la construction du grand bâtiment de la rue de la Monnaie (1892).

 

Édifices disparus

Guignen possédait une très intéressante église, majoritairement romane du xııe siècle, entourée du cimetière. Hélas, elle était en mauvais état et ses modestes dimensions ne permettaient pas d’y accueillir tous les fidèles souhaitant assister aux offices. Aussi fut-elle démolie en 1879 pour faire place à l’église actuelle.

Une halle métallique s’éleva, de 1886 à 1963, au bas de la rue des Dames.

Enfin, au nombre des treize chapelles que possédait Guignen, la plupart ont disparu, ou n’existent plus qu’à l’état de traces (le Vaurouault). De celle de la Mollière subsistent des ruines. Celle de l’Ormeau, a été remplacée par un oratoire moderne. Seule celle des Métairies est parvenue jusqu’à nous.

 

Patrimoine artistique

Dans l’église : statue polychrome du chevalier Jean de Saint-Amadour (xvıe siècle), chaire de 1700, christ en bois du xvııe siècle.

Aux Douves, bâti sur un ruisseau, le lavoir de la Massonnière constitue un souvenir du temps des lavandières.

Solides témoins de la foi de nos ancêtres, vingt croix monolithiques en schiste pourpré, dressées entre les ıxe et xvıııe siècles, bordent encore routes et chemins.

 

Patrimoine naturel

Sur les bords du Canut, on rencontre l’Osmonde royale qui, grâce à sa taille (jusqu’à 1,80 m), à son élégant feuillage et à son port majestueux, est considérée comme « l’une des plus belles fougères d’Europe ».

Aux Fosses, se dresse un châtaignier remarquable d’une circonférence de 5,55 m et d’un âge… respectable.

 

Gentilé

 Il faut signaler que si les habitants de Guignen se nomment officiellement les Guignenais, leurs voisins les appellent volontiers les Plaous. Ce surnom, d’origine et de signification incertaines, est d’ailleurs résolument revendiqué par les intéressés eux-mêmes.

 

Contes et légendes

 La tradition locale est riche en historiettes telles que celles-ci :

À la chapelle de la Mollière, lors d’une procession de femmes allaitantes invoquant sainte Agathe (appelée familièrement sainte Gadouille) pour avoir du lait, un journalier, par dérision, s’était mêlé aux commères. Et, en les singeant, il se mit à psalmodier avec elles « Sainte Gadouille donne-nous du lait ! ». Mal lui en prit. Car, une belle poitrine se mit aussitôt à lui pousser. Elle devint même si opulente, qu’il dut emprunter une brouette pour l’y faire reposer !

 

On dit qu’au lieu-dit les Sillons, sous une grosse pierre appelée menhir des Sillons, se trouve un fabuleux trésor de pièces d’or et d’argent sur lequel dort la Serpinette, un être terrifiant du genre dragon, qui en a la garde. Et l’on ajoute qu’elle n’hésiterait pas à croquer celui qui voudrait s’en emparer. Avis aux amateurs.

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